MOBILISER LES PRIORITÉS ET CONNAISSANCES AUTOCHTONES
À l’été 2021, Oceana Canada a réuni des représentants des Premières Nations, des tables de traités et d’organismes de recherche autochtones des côtes de l’Atlantique et du Pacifique afin de discuter des priorités et des approches autochtones pour le rétablissement des poissons sauvages.^ Cette rencontre a permis de formuler un message clair : la prise de décision partagée et une nouvelle approche sont essentielles.
Les participants ont souligné que les savoirs et les modes d’apprentissage autochtones devraient être intégrés à la gestion des pêches, en étant considérés au même titre que les contributions scientifiques du MPO et en offrant des possibilités d’évaluations distinctes dirigées par les Autochtones.
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Le gouvernement fédéral doit s'assurer de ne pas se limiter à des consultations pour la forme; il doit s’engager de manière significative avec les peuples autochtones pour prendre des décisions – et celles-ci doivent être éclairées par les savoirs autochtones et « l’approche à double perspective ». Les connaissances autochtones mettent l’accent sur des savoirs localisés qui changent d’un endroit à l’autre. Ils reflètent la culture, l’histoire et la vision du monde uniques des peuples autochtones, qui gèrent leurs écosystèmes locaux depuis des millénaires. L’approche à double perspective combine les forces des connaissances et des modes d’apprentissage autochtones avec celles conventionnelles, afin de garantir que les mesures prises aujourd’hui ne compromettent pas l’avenir d’une espèce ou d’un écosystème.
Les recommandations du rapport représentent les opinions des participants à l'atelier. Il ne s'agit pas des positions officielles d'Oceana Canada ou de toute autre organisation autochtone affiliée à cet événement.
Le déclin des espèces de poissons importantes sur le plan culturel est non seulement une perte de nourriture, mais aussi d'identité et de culture. L'obligation pour le Canada de rétablir les pêches est étroitement liée à son engagement envers la réconciliation. Ceci exige une approche équilibrée de la gestion des pêches, qui tient compte des systèmes de connaissances uniques détenus par les peuples autochtones.
